Pour lutter contre le harcèlement

Des élèves volontaires dans chaque classe sont devenus, en début d’année, les AMBASSADEURS CONTRE LE HARCÈLEMENT #NAH.
Leur premier projet a été de créer une très belle fresque avec l’aide du professeur d’arts plastiques. (La fresque est affichée sous le préau du collège, visible par tous dès l’entrée dans l’établissement.)
Le Harcélomètre
Inspiré du « Violentomètre », réalisé pour lutter contre les violences conjugales faites aux femmes, le Harcélomètre a été créé pour aider les élèves à se situer dans leurs relations.
Certaines situations étaient, pendant longtemps, considérées par l’ensemble de la société comme « normales ».
À l’enfant qui se plaignait des surnoms qu’on lui donnait, on répondait : « Tu n’as pas assez d’humour. »
À l’enfant qui racontait le soir qu’il n’avait pas trop d’amis ou qu’il se sentait mis à l’écart, on proposait : « Va vers les autres, endurcis-toi, fais un effort. »
… et on attendait des faits vérifiables, comme des menaces, du cyberharcèlement sexuel ou des coups, pour réagir et croire l’enfant.
Un marque-page à ranger dans toutes les trousses
Les Ambassadeurs #NAH vont distribuer, dès la rentrée des vacances de Pâques, les Harcélomètres à leurs camarades.
330 Harcélomètres pour que chaque élève puisse le lire tranquillement, dans son coin. Pour que chacun puisse réfléchir aux relations qu’il entretient avec ses camarades, qu’il se sente harcelé ou qu’il soit dans une posture de harceleur.
Souvent, le harceleur n’a pas conscience de ses propres actes ou paroles. Tant qu’il fait rire, il est valorisé et recommence, tant que personne ne lui dit qu’il a dépassé les limites.
Nous ne pouvons pas être derrière chacun de nos élèves, ni vous (les parents) derrière chacune des conversations de vos enfants.
Voilà pourquoi il est important de communiquer énormément, même si, à force, le sujet peut faire lever les yeux au ciel.
Les enfants harcelés sont silencieux dans leur coin, parlons pour eux !